Yémen :  perspectives des pourparlers de paix en Suède

11:45 - December 12, 2018
Code de l'info: 3468125
Le rapport du Centre yéménite de recherches prévoit un échec des négociations et que le processus de paix sera long et difficile, ajoutant que si des résultats sont possibles dans le domaine des échanges de prisonniers, l’élaboration d’une feuille de route pour le règlement du conflit est peu probable.  

Les dernières nouvelles sur les négociations de paix en Suède, indiquent que l'envoyé des Nations Unies au Yémen, Martin Griffiths, a présenté deux propositions pour résoudre les problèmes des provinces de Ta'z et d’al Hadida, notamment la cessation des hostilités dans la province du sud, la réouverture de l'aéroport, des passages frontaliers et des ports, et la formation d'un comité sous les auspices des Nations Unies, qui contrôlera l’application de ce plan. En outre, le plan d’Al-Hadida comprend l’arrêt de toutes les activités militaires, y compris les frappes aériennes, les attaques de missiles, l’utilisation de drones, la fin de l’envoi de troupes et de matériel dans la province de l’Ouest et le retrait de toutes les troupes d’al-Hadidah et des ports d’Al-Salif et d’Isa. Cette proposition a été présentée au moment où la délégation d'Ansarollah avait rejeté la date butoir du gouvernement yéménite pour se retirer d'Al Hadida, et souligné qu’elle abandonnerait les pourparlers si ses demandes initiales n'étaient pas satisfaites. 

La délégation d’Ansarullah aux pourparlers de Stockholm, a accepté qu’al-Hadida devienne une zone neutre sous le contrôle des Nations Unies, alors que le gouvernement yéménite, tout en reconnaissant le rôle des Nations Unies, s'est opposée à une longue présence de l’Onu dans cette ville. 

Les pourparlers de paix yéménites ont commencé jeudi 15 décembre 2018, après deux ans de conflits, à Stockholm, en présence de délégations des parties impliquées au Yémen à savoir la délégation d’Abd Rabbo Mansour Hadi qui avait démissionné et s’était enfui du Yémen, dirigée par Khalid al Yamani, et la délégation du gouvernement de Sanaa (Ansarollah) dirigée par Mohammed Abdul Salam. 

Le Centre yéménite d'études et de recherche est une organisation non gouvernementale basée à Sanaa, créée le 10 octobre 2010 avec l'autorisation du ministère yéménite des Affaires sociales, qui traite les questions politiques, intellectuelles et médiatiques, et les sujets concernant la démocratie, les élections, la sécurité, les groupes terroristes, les libertés politiques et intellectuelles, et les problèmes économiques, sociaux et humanitaires liés aux changements politiques.
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